Royalisme
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L' Action Française est un mouvement politique monarchiste qui influença la vie politique française au XXème siècle.

Histoire[]

Les Débuts[]

Créée par Henri Vaugeois et Maurice Pujo le 20 Juin 1899, l'Action Française est à l'origine de tendance républicaine. Cependant sous l'influence de Charles Maurras qui en deviendra le principal doctrinaire, ce mouvement devint le fer de lance de la pensée royaliste. Dès les débuts, de nombreuses personalités comme l'écrivain et politique Léon Daudet, l'historien Jacques Bainville, le jeune sculpteur Maxime Real Del Sarte, l'économiste Georges Valois ou le critique Jules Lemaître vont grossir les rangs, accroissant par le fait son rayonnement sur la scène politique.

En 1900, Charles Maurras publie son Enquête sur la Monarchie qui compile la pensée de l'intelligentia de l'époque sur la monarchie, assortie de commentaires de son cru, permettant de saisir dans toute son envergure les problèmes et les avantages d'une monarchie en France. Par ce biais, il convaint peu à peu de nombreux intellectuels de l'actualité voire de la nécessité d'un monarchie capétienne.

Le 21 Mars 1908, le journal Action Française est créé. Parallèlement, les Camelots du Roi vont se développer sous la houlette de Maxime Real Del Sarte pour la distribution du journal et quelques opérations de propagande.

A l'automne 1908, Maurice Pujo organise des manifestations dans le quartier Latin pour empêcher Thalamas de donner ses cours sur Jeanne d'Arc. Ce sont les premières armes des Camelots du Roi dans les actions coup de poing. De cette periode naît le Défilé Jeanne d'Arc.

La Grande-Guerre (1914-1918)[]

Dès le début de la guerre, Charles Maurras et l'Action française décident de soutenir activement le gouvernement, même républicain, dans l'effort de guerre. De nombreux cadres et militants, près de 4000, vont mourir dans les tranchées. Cette période est aussi l'occasion de montrer les talents redoutés de polémistes de Léon Daudet dans l'affaire du Bonnet Rouge. Il réussira en effet à faire tomber son premier gouvernement, celui de Malvy.

L'Après Guerre[]

Après l'armistice signé le 11 novembre 1918 et le très contreversé traité de Versailles, Jacques Bainville écrit en 1920 son livre Conséquences Politiques de la Paix dans lequel il prophétise la prochaine dictature allemande et la seconde guerre mondiale. Léon Daudet est élu en 1919 à la chambre bleu-horizon en tant que député de Paris.

Cette période est aussi marquée par l'affaire Schrameck, que Charles Maurras menace de mort si celui-ci, alors ministre de l'interieur, ne fait rien pour faire cesser l'impunité des meurtres de membres de l'Action Française. Charles Maurras est condamné à mille francs d’amende et à un an de prison avec sursis. Son action fait cesser la vague d'assassinats.

La Condamnation de l'Action Française (1926)[]

Le 29 décembre 1926, le pape Pie XI condamne l'Action française. Il y voit en effet une trop grande influence sur la jeunesse catholique et l'athéisme de Maurras et de quelques uns des cadres du mouvement est montrée du doigt par le Vatican. Les livres de Maurras ainsi que le Journal sont mis à l'Index par décret du Saint-Office. Le 8 mars 1927, les adhérents de l'Action française sont interdits de sacrements.

Cette condamnation lance l'Action Française dans la plus grave crise de son histoire et dont elle ne se remettra pas. Malgré la resistance de certains prêtres et évêques, l'hémorragie eut lieu à la fois chez les membres et à la tête. C'est le cas de François Mitterand, Georges Bernanos ou Jacques Maritain.

Le 6 Février 1934[]

La France est en grave crise économique suite à celle des Etats-Unis en 1929. La montée en puissance des totalitarismes en Europe la rend fébrile. De plus, de nombreuses affaires décrédibilisent les différents gouvernements. C'est notamment le temps du scandale politoco-financier dit l'affaire Stavisky. La mort suspecte de Stavisky lui-même le 9 janvier 1934 met le feu au poudre. Le boulevard Saint Germain ou la place de la Concorde sont le théâtre de manifestations et d'affrontements violents entre la police et les Camelots du Roi emmenés par Lucien Lacour.

Le 27 Janvier, une grande manifestation fait chuter le gouvernement Chautemps, remplacé par Daladier. Le 3 Février, Léon Daudet écrit dans les colonnes de l'AF : L’abandon (...) de la Défense nationale incitera l’Allemagne hitlérienne à une opération de grande envergure, dont la guerre sera le but inéluctable.

Une grande Manifestation est annoncé le mardi 6 Février. Dans la soirée, la fusillade éclate. Maxime Real Del Sarte est blessé et quatre militants de l'Action Française trouvent la mort. Ce sont Alphonse Aufschneider, le camelot du Roi Jules Lecomte, Georges Roubaudi et Costa Cambo.

Certains militants qui accusent l'Action Française d'être trop passive font dissidence et forment la Cagoule.

La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945)[]

Pie XII décide de lever la condamnation de l'Action Française en 1939. Le 3 septembre, le Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la France et le Canada déclarent la guerre à l'Allemagne. Après l'armistice de juin 1940, Maurras, et l'Action Française derrière lui, soutiennent activement le Maréchal Pétain qu'ils surnomment la divine surprise. Ils critiquent cependant certains membres qui se sont lancé dans la collaboration active, comme ceux qui se sont enrôlés dans la Résistance. Maurras est persuadé que le Maréchal joue un double jeu pour préparer le terrain à la libération.

Les Scissions[]

Dès 1958, Aspects de la France et La Nation Française fondé par Pierre Boutang se disputent l'héritage Maurrassien. Puis en 1971, l'ancien résistant Bertrand Renouvin se sépare et fonde la Nouvelle Action Française, future Nouvelle Action Royaliste. La Contre Réforme Catholique créé par l'ancien collaborateur du journal l'abbé Georges de Nantes s'oriente vers une action plus religieuse. Enfin en 1997, Hilaire de Crémiers, après avoir quitté la Contre Réforme Catholique se sépare de Pierre Pujo. Celui-ci dirige désormais le Centre Royaliste d'Action française (CRAF) tandis qu'Hilaire de Crémiers garde le nom de Restauration Nationale.

Aujourd'hui[]

le journal Aspect de la France devient Action Française Hebdo puis Action Française 2000.

L'influence du mouvement est très largement marginalisée. Les mouvements souverainistes délaissant la monarchie, rassemblent les français nationalistes. C'est aussi au nom du Compromis Nationaliste que les cadres monarchistes s'impliquent de plus en plus dans le combat souverainiste, notamment dans le cadre du référendum sur le Traité de Maastricht puis sur la Constitution Européenne.

Bibliographie[]

  • L'Action Française racontée par elle-même par Albert Marty

Liens[]

Le site http://www.lanationfrancaise.net est indépendant des partis et mouvements, il donne régulièrement des informations sur les initiatives royalistes et souverainistes et offre aussi des chroniques, des bons plans, des choses à détester...

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